AGRICULTURE - ENVIRONNEMENT

Aujourd'hui, la commune garde son caractère rural, forte de ses 15 sièges d’exploitation.

- Conforter le dialogue avec les associations locales (environnement – chasse –etc..).

- Participer à la réflexion intercommunale pour la préservation des secteurs sensibles.

- Garder le caractère naturel de la commune

- Dans le cadre d’urbanisation futur, l’objectif est de préserver les zones agricoles, tout en tenant compte de la volonté des propriétaires.

Comments

[Yannick]

moi je dis bravo :-)

[Mone C]

Qui peut résister au charme de Montseveroux par une belle journée d'été ?
Et si on construisait dans ce coin ?

Montseveroux est encore une commune un peu rurale avec encore quelques agriculteurs.

OUI le coq chante, OUI le chien aboie, OUI le fumier est odorant, OUI le tracteur peut ronfler même le dimanche si le temps menace pour la culture ou la récolte, OUI il peut neiger l'hiver, OUI les routes peuvent être bloquées par les congères, OUI on doit attendre le passage du chasse-neige (merci aux conducteurs qui dès 4h00 du matin déneigent nos chemins...si on est si pressé on peut utiliser la pelle ou nos jambes !)OUI nous avons des relations avec nos voisins, OUI nous aimons la vie associative, OUI nous aimons notre village, OUI nous aimons nos forêts...
Montseveroux n'est pas un village dortoir, ici on vit notre commune
Si vous êtes conscients de tout cela, alors BIENVENUE A MONTSEVEROUX

[Stéphane Carras]

Vos réactions sur les boues, l’ambroisie, m’amène aujourd’hui à sortir de ma réserve habituelle.
Je remercie Nicolas, Bernard et les autres agriculteurs de notre commune pour qu’ils continuent à travailler dans l’état d’esprit que nous ont transmis nos parents et grands-parents : des agriculteurs qui géraient leurs exploitations (comme l’indique d’ailleurs le code rural) « en bon père de famille » soucieux des biens et/ou des intérêts qui leurs étaient confiés.
Mes propos ne sont pas nostalgiques et encore moins « réac » mais la société a conduit à ce que certains exploitants (non domiciliés sur notre commune) au départ dans cet état d’esprit, se mettent à jouer les « industriels de l’agriculture » en oubliant que la terre qu’ils cultivent n’est pas un citron que l’on presse et que l’on jette…

Concernant les boues, que faire quand un agriculteur en retraite (propriétaire) s’oppose à son fermier qui veut absolument mettre des boues et que ce dernier n’en tient pas compte (même par voie d’huissier) ?

Là encore, quand ce même propriétaire voit ses chemins de traverses ou de servitudes entièrement labourés par son fermier (ou son sous-traitant…) alors que ces mêmes chemins ont une réelle utilité (ne serait-ce que pour les promeneurs, chasseurs, cyclos, cavaliers…) ; qui voit les ronces progresser, l’ambroisie non gérée, le labour des chaumes avec retard…
Croyez-le bien, cette dure réalité est vécue comme une véritable trahison…

Quelles solutions reste-il pour les propriétaires face à ces « pseudo exploitants »?; si ce n’est d’utiliser une voie toute tracée mais qui est hélas longue et coûteuse : la voie judiciaire.

Certes, mon histoire n’est pas à généraliser, mais elle interagit sur la qualité de vie des habitants, de la faune, de la flore et je pose ces quelques questions pour montrer l’importance de conserver NOS sièges d’exploitations qui ont gardé « l’amour de la terre ».

Stéphane Carras

[Bernard]

Comme le soulignait Marc, il a été fait de gros efforts par les exploitants pour lutter contre l'ambroisie.
Que se soit une lutte chimique ou mecanique : ceci a un coup !
Voici quelques chiffres, pour nettoyer 1 Ha de culture :
-lutte chimique :*0.8L/Ha de roundhup dosé a 750gr
+1L/Ha d'huile vegetal
=11euros/Ha
*tracteur + pulverisateur + Mo
=50 euros/Ha
Total= 61euros/Ha
-lutte mecanique : tracteur ( 100 Ch ) + cover-crop + Mo
Total= 80euros/Ha
Chiffre tiré cette année sur notre exploitation =
20 Ha traités chimiquement et 20 Ha traités mécaniquement.
Aprés reste un choix philosophique, à defauts de le raisonner au mieux sur son exploitation.
Reste peut être le piochon !!! Avec beaucoup de main d'oeuvre... Et là pas de pollution juste de l'huile de coude !

[bonnet]

la commune s'est engagée déjà depuis plusieurs années à réduire les traitements chimiques ainsi que le sel sur la route en période hivernale (seules les parties en pente sont traitées).En effet le traitement des herbes par le système thermique n'est pas adapté à nos moyens par le nombre de passages qu'il nécessite et le coût d'investissement.Pour une meilleure maitrise des produits et une utilisation minimum, nous ferons faire une formation à notre agent technique afin qu'il maitrise ces produits et qu'ils soient utilisés au mieux. Il en va de même pour le traitement de l'ambroisie sur les bords de chemins et de la responsabilité des propriètaires! et/ou exploitants.Il est regrettable d'être obligé de faire plusieurs rappels par courrier - bien qu'il s'agisse d'une minorité et dont le siège n'est pas à Montseveroux-
pour faire labouer les chaumes...
Un poste de conseiller municipal délégué à l'agriculture et au développement durable sera créé afin d'étudier entre autre ces questions.Une commission extra municipale sera chargée de faire des propositions au conseil, à partir de la charte citée en référence.